Kor Onclin

Biographie

Kor Onclin (1918 – 2003) Une vie haute en couleurs.’

Kor Onclin, né à Leeuwarden/Pays-Bas grandit dans une famille artistique et libérale. A l’école primaire déjà il se fait remarquer par ses talents pour la musique et le dessin. Il suit des cours à l’Académie qui a été le précurseur de la Vredeman de Vries Academie, à Leeuwarden. C’est grâce aux contacts de son père qu’il rencontre des artistes, tel que Gerrit Benner. A la fin des années 1930 il expose pour la première fois dans la galerie De Boer à Leeuwarden.

Durant les trente premières années de sa vie, le pays de la Frise et sa ville natale jouent un rôle important pour Kor Onclin. Il grandit dans le Leeuwarden des années 1920. Son père possède un magasin d’ameublement et de décoration intérieure en centre ville ; là où se trouve également le terrain de jeu privilégié du jeune Kor : autour de la Grande Eglise Jacobin. L’ambiance, l’animation et la musique de ce quartier, où réside à cette époque d’avant-guerre une importante communauté juive, lui sont très familières. Au début des années1940, il travaille au Bureau National du Charbon, et pendant la guerre il est actif dans la Résistance. Dès la Libération, il joue pendant une assez longue période dans un jazz-band semi-professionnel (percussion et chant). Vers la fin de sa vie Kor Onclin retourne à sa terre natale. Au début des années 1990 il a des expositions à Elsloo, en 1999 à la galerie Romein à Leeuwarden, puis en 2000 au Fryske Akademie à Leeuwarden ; ceci à l’occasion d’une grande manifestation internationale, et à l’invitation du conseil municipal de la capitale frisonne.

A ses débuts, Kor Onclin commence à se faire connaître par des œuvres plutôt figuratives : des portraits et des paysages en noir et blanc, au fusain, au crayon et à l’encre. Mais très vite il développe un style très personnel dans lequel le coloris et la texture sont des éléments caractéristiques. Pour la thématique, il s’inspire de tout ce qui vient chaque jour sur sa route, et ceci au sens le plus large. D’autres sources importantes d’inspiration sont pour lui l’art ” primitif ” des peuples africains ainsi que l’émerveillement naturel et spontané de l’enfant. A cet égard, une certaine affinité avec le mouvement CoBrA est reconnaissable dans son œuvre.

Bien qu’après la guerre Onclin continue de peindre, il s’oriente désormais professionnellement vers un autre domaine, suite à ses expériences de guerre douloureuses, et conformément à son engagement profondément humain.

1948 Départ de Leeuwarden
1948 – 1960 études d’orthopédagogie et études partielles de psychologie, de philosophie et de médecine
1950 – 1978 Il travaille dans différents domaines, notamment à la protection de l’enfance, en réinsertion post-pénale et dans des organismes liés à la santé mentale. Il enseigne en études supérieures (Académie Sociale) et il installe son cabinet de psychothérapie à La Haye. Il fait partie des premiers professionnels aux Pays-Bas, qui s’orientent vers la thérapie des familles.
années “50” Onclin séjourne régulièrement à Paris où il entre en contact avec d’autres artistes : peintres, musiciens et écrivains, notamment ceux du mouvement existentialiste.

Parallèlement à ces activités professionnelles, le peintre Onclin se dévoile aussi de temps à autre. A la fin des années 1960/début des années 1970 il expose plus souvent.

1977 Décision de se consacrer désormais à la peinture.

Les années Ardèchoises (1978 – 2002)

1978 Onclin met un terme à ses activités de psychothérapeute, quitte les Pays-Bas et s’installe définitivement dans le sud-est de la France, dans la région de Privas en Ardèche.
1981 Première exposition française
1986 Contact renouvelé avec le monde artistique néerlandais; exposition à la Galerie Vlasblom à Arnhem
1986 Installation de son nouvel atelier à Privas, rue Bir Hakeim
1986 – 2001 Désormais il expose tous les ans aux Pays-Bas où différentes galeries disposent d’un dépôt permanent de ses œuvres

Dans ces mêmes années il participe régulièrement aux grands Salons Internationaux de Peinture en France, notamment dans le sud-est: Arles, Aix-en-Provence, Avignon, Marseille, Cannes, Privas. De nombreux prix et distinctions sont attribués à ses œuvres :
–    Arles 1983,  Grand Prix International
–    Aix-en-Provence 1983,  1er Prix Fantastique
–    Avignon 1984,  Prix Visages du XX ième Siècle
–    Barcelone (Esp.) 1984,  1er Prix Abstrait
–    Aix-en-Provence 1984,  Prix  La Côte des Arts

A tous égards, l’installation en France (Rochessauve/Privas) et les années ardéchoises ont été très importantes; pour l’artiste, autant que pour l’homme. Sous l’influence de cette nouvelle vie, les couleurs de sa palette comme la force de son langage pictural prennent encore plus de luminosité et de profondeur, et s’intensifient. Il trouve sur cette nouvelle terre la qualité d’existence à laquelle il a toujours aspiréL’installation en 1986 de son Atelier au centre de Privas, rue Bir Hakeim, génère manifestement une nouvelle et vibrante impulsion à sa peinture.Son rôle dans la vie culturelle en Ardèche s’affirme.
Kor Onclin est très estimé et apprécié pour ses talents d’artiste peintre et ses qualités d’homme. En outre, il est pour beaucoup de collègues peintres un grand inspirateur.
 

 

1997 Nouvel Atelier rue des Poireaux à Privas
1998 Monographie “Couleurs d’Emerveillement”, à l’occasion de ses 80 ans
1999 – 2001 L’Art dans les Classes: des interventions de peinture en classe, très appréciées des écoles ardéchoises
juin 2002 Arrêt de l’Atelier rue des Poireaux, pour cause de maladie
automne 2002 Kor Onclin rentre dans son pays natal les Pays-Bas, en raison de son état de santé
mars 2003 Décès de Kor Onclin
novembre 2003 Exposition-hommage à la galerie Envol, Privas/France
décembre 2003 Exposition-hommage à la galerie Vlasblom, Arnhem/Pays-Bas
septembre 2004 Inauguration de la Place Kor Onclin à Privas, préfecture de l’Ardèche
décembre 2005 Exposition-hommage à Leeuwarden/Pays-Bas
Expositions historique